La nuit vide
Tu m’appelles
Parce que rien
Ne calme
Ta douleur.
Je la connais
Cette angoisse blanche,
Ce creux dans l’estomac,
La peur d’y laisser sa peau.
Pour te rassurer,
Je peins,
Avec Brel, pour toi,
Je deviens un soir d’été.
Je nous raconte
Des histoires de voyages
Merveilleux,
Et impossibles.
Je te colorie un monde,
Qui nous échappe…
Et puis tu dors,
Comme un enfant
Que le lait apaise.
Un chant se lève.
Je veille,
Comme une bougie
Inquiète.
Toile Nuit d’été 25×25 pouces Mar Thieriot