Ton premier appel,
C’était un dimanche.
– Une envolée
Par une absence
Elle peuple le poème,
– Un silence entier.
D’une douleur muette
Et partagée.
Je reviens à pas de chat
Vers notre bureau,
En jachère,
Depuis des semaines
Lourdes
de combat intense
Contre le naufrage.
Des semaines
où l’on lit du bout des yeux,
Où l’on ne sait plus guère
les mots justes,
Parce que la souffrance,
Cela brouille tout.
La joie est une contrainte
Que l’on appelle de ses voeux
Sans trop y croire :
Elle force la route pourtant,
Discrète et légère…
Que la joie demeure,
M’appelle,
Me revienne.
Le calme
silencieux de la pièce,
Un stylo qui glisse rapidement
Et me voilà balancée
Dans l’abîme lumineux.Vers et toile Mar Thieriot – 15-12-2019
droits réservés
C’était un dimanche.
– Une envolée
Par une absence
Elle peuple le poème,
– Un silence entier.
D’une douleur muette
Et partagée.
Je reviens à pas de chat
Vers notre bureau,
En jachère,
Depuis des semaines
Lourdes
de combat intense
Contre le naufrage.
Des semaines
où l’on lit du bout des yeux,
Où l’on ne sait plus guère
les mots justes,
Parce que la souffrance,
Cela brouille tout.
La joie est une contrainte
Que l’on appelle de ses voeux
Sans trop y croire :
Elle force la route pourtant,
Discrète et légère…
Que la joie demeure,
M’appelle,
Me revienne.
Le calme
silencieux de la pièce,
Un stylo qui glisse rapidement
Et me voilà balancée
Dans l’abîme lumineux.Vers et toile Mar Thieriot – 15-12-2019
droits réservés
Voilà les arbres
Fleurissent
Comme en un rêve
Les rosiers
Rivalisent de beauté
Avec l’éclosion
Des Bonsaïs
Marcher sur la toile
D’un dieu peintre
Filmer la rivière
Pour que le bruit coule
Sur ton lit d’hôpital
Tu me dis en souriant
Mes signes vitaux
Sont excellents
Vers et toile Mar Thieriot – droits réservés
15-12-2019